
L'alphathérapie ciblée repose sur un concept simple : combiner la capacité de molécules biologiques à cibler les cellules cancéreuses avec le potentiel de destruction des cellules des émetteurs alpha dans un rayon d'action limité.
La résultante de cette combinaison est un pouvoir cytotoxique accru sur les cellules cancéreuses tout en limitant la toxicité aux cellules saines environnantes grâce au court rayon d'action des alpha dans les tissus (quelques rangées cellulaires).
La décroissance alpha se caractérise par l'émission d'un noyau d'hélium (particule alpha) associée à une énergie linéique de transfert très importante. Celle-ci provoque des cassures double brin irréparables de l’ADN des cellules à proximité immédiate de l’émission. Ce mécanisme d’action spécifique empêche le développement de processus de résistance ou d’évasion immunitaire dans les cellules tumorales.
Les émetteurs alpha sont considérés comme les agents les plus cytotoxiques
Les émetteurs alpha sont par conséquent considérés comme les agents les plus cytotoxiques : moins de 5 émetteurs alpha sont nécessaires pour détruire une cellule cancéreuse à comparer à des centaines d'émetteurs bêta ou des milliers de toxines de chimiothérapie. Un autre avantage de l'alphathérapie ciblée est qu’elle ne nécessite pas l'internalisation dans la cellule du vecteur biologique pour être efficace.
Enfin, les émetteurs alpha peuvent être combinés à une large palette de molécules biologiques, démultipliant ainsi les applications potentielles en oncologie.
Le plomb 212 présente toutes qualités requises pour une application en radiothérapie interne vectorisée :
Deux essais cliniques lancés par Orano Med sont actuellement en cours :